Qui sommes-nous ?

Les Maisons familiales rurales forment chaque année plus de 93 000 jeunes et adultes, principalement de la 4ème à la Licence pro.

Présentation des mfr

Un modèle de formation souple et largement expérimenté

Notre système de formation fait partie du paysage de l’enseignement depuis plusieurs décennies. Cette grande institution ne montre pas les traits de son âge, mais bien au contraire, la sagesse d’un système qui a fait ses preuves.

Notre mouvement depuis 1937 s’est adapté en permanence aux réalités du moment. Il est resté dans l’air du temps.

Que veut dire réussite dans les affaires ?

En MFR la réussite est synonyme d’épanouissement, que ce soit au niveau professionnel dans l’apprentissage d’un métier ou personnel, en devenant un citoyen actif.

Chaque apprenant arrive en MFR avec ou sans projet de vie, mais à la sortie, chacun est capable d’exprimer ce qu’il veut faire de sa vie, car les adultes qui l’accompagnent lui font confiance, en le mettant en avant, en le faisant progresser et en lui permettant d’exprimer le meilleur de lui-même.

Une organisation du mouvement particulière

Le mouvement des MFR a fait le choix depuis des décennies d’être sous un statut associatif qui confère à chaque MFR une autonomie et une liberté d’action. Dans nos établissements, chaque voix compte. Les valeurs que nous défendons sont la tolérance, la solidarité et l’équité.
Afin de rester dans un modèle éducatif lié à notre époque il y a une place de choix laissée aux familles dans la gestion éducative, financière et pédagogique.

Notre système pédagogique s’appuie sur les professionnels, comme les maîtres de stage et d’apprentissage, sur bon nombre de parties prenantes telles que les élus du territoire, le conseil d’administration, nous faisons partie de l’économie sociale et solidaire.

La joie d’avoir créé l’alternance

Le monde professionnel est sans nul doute la base de notre système d’alternance, c’est lui qui apporte les meilleurs conseils en termes de savoir-faire afin de progresser rapidement en toute confiance.

Ce monde professionnel permet aux plus jeunes de découvrir des métiers tout en restant dans le cadre d’une formation de collège.

Le monde professionnel permet aux jeunes issus des MFR d’être embauchés ou de poursuivre des études après leur cursus dans nos établissements.

L’alternance MFR passe également par une action éducative des formations c’est-à-dire la vie en collectivité qui favorise l’entraide, la citoyenneté et la solidarité. Chaque apprenant devient autonome d’où l’envie de prendre des responsabilités sur son territoire.

À la MFR un apprenant est considéré. En allant vers les autres l’apprenant en MFR gagne en maturité ce qui le valorise.

L’ouverture aux autres

Les MFR ne sont pas centrées sur elles-mêmes mais bien au contraire, elles permettent aux apprenants de s’intégrer dans la société. Cela passe bien sûr par des voyages d’études, des rencontres, des projets multidisciplinaires ou par l’acquisition de compétences, tout cela afin d’aiguiser la curiosité de chacun.

Pour la réussite de chacun les MFR ont décidé de les cultiver.

Chiffres-clés

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MFR

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administrateurs

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salariés

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maîtres de stage ou d’apprentissage

Notre modèle pédagogique

La pédagogie de l’alternance des Maisons Familiales Rurales

Le dimanche 29 septembre 1935 après-midi, trois paysans et un curé de campagne syndicaliste, dans un petit village du Lot-et-Garonne, formalisent de façon simple et pragmatique les bases éducatives de ce qui deviendra plus tard les fondements du mouvement des Maisons Familiales Rurales :

  • Une semaine par mois les jeunes iront suivre des cours à la Maison Familiale Rurale puis durant trois semaines, ils participeront aux activités de l’exploitation agricole des parents
  • Après la période de stage dans l’entreprise familiale, les adolescents resteront toute la semaine à la Maison Familiale Rurale, en internat.

Progressivement, dans les années 1950, inspirée, en partie, par les travaux de L’école nouvelle, la conception de l’alternance des Maisons Familiales Rurales se précise : chaque jeune est d’abord amené à s’engager durant le stage dans un travail professionnel, en situation réelle, pour lui permettre d’agir, d’être reconnu, d’acquérir un statut et de prendre sa place dans le monde.

Il réfléchit ensuite à sa pratique et observe son environnement, avec l’aide des adultes (création du plan d’étude). Les jeunes posent des questions aux adultes qui les entourent : parents, professionnels, formateurs…
Ce n’est plus le maître qui interroge, c’est l’adolescent qui interpelle les aînés. En classe, cette réalité du terrain va être décryptée et analysée. Cette analyse favorise la distanciation nécessaire (la mise en commun est une animation pédagogique où les jeunes comparent, discutent, échangent sur leurs recherches). Enfin, un plan de formation donne un sens général, organise la répartition des activités de l’élève dans le temps et l’espace, dans l’entreprise et à l’école, de manière thématique (un thème fédérateur structure une période d’alternance) afin d’avoir une approche systémique et globale.

De cette capitalisation d’expériences et d’acquis sur près de 80 ans, les Maisons Familiales Rurales insistent sur quatre aspects fondamentaux :
  • La relation entre le vécu dans l’entreprise et la formation à l’école requiert des mécanismes nécessairement construits. L’articulation des différents espaces temps de l’alternance demande des activités pédagogiques précises (carnet de liaison, enquête, mise en commun, temps d’accueil après une phase de stage, préparation du prochain séjour en stage…) qui permettent d’organiser la continuité de la formation dans une discontinuité d’activités (gestion des ruptures). Ces dispositifs ne valent que s’il existe une équipe éducative formée à l’alternance et capable de faire le lien entre les différents partenaires de la formation (visite des maîtres de stage ou d’apprentissage, rencontre des parents), d’ordonner cette dernière par thème et de l’optimiser avec des intervenants, des visites, des sorties culturelles…

  • Les formations techniques, générales, humaines et citoyennes sont étroitement associées. Mettre en synergie, et non en opposition, les dimensions professionnelles et générales de l’enseignement, faire en sorte que la formation globale d’un jeune le prépare à vivre avec d’autres, solliciter sa responsabilité et son sens de la solidarité, encourager la vie de groupe, dans un environnement de qualité, sécurisant, à taille humaine, encourager sa mobilité sur l’espace européen et son ouverture au monde, privilégier la notion de compétence et de professionnalisme à celle de métier, lui permettre de prendre conscience de son environnement et de l’intérêt d’inscrire sa citoyenneté dans une logique de développement durable… tels sont les axes à privilégier, au-delà de toute formation technique. À travers cette formation globale, chaque jeune est appelé à se construire professionnellement et socialement.

  • Le savoir est d’abord le savoir du jeune qu’il importe de prendre en compte en se référant à ses projets et à ses activités. Dans tous les cas, la pratique (et le questionnement, l’étonnement, la curiosité, l’envie de faire…) précède la théorie. Le travail devance l’étude et non pas l’inverse (de la main à l’idée). Cette mise en situation sur le terrain (l’alternance : pédagogie du réel et de l’action) -et la production de savoirs qui en résulte- favorise l’acquisition des connaissances. Là où l’école traditionnelle est un lieu d’accumulation des savoirs, l’alternance est un processus vivant et efficace d’intégration des connaissances !

  • Tous les acteurs concernés par la formation travaillent en commun, chacun à sa place dans le rôle qui est le sien, au service du même projet. Les échanges entre jeunes, familles, formateurs, adultes présents dans l’entreprise (l’alternance : pédagogie de la rencontre) sont essentiels et permettent l’évolution de l’apprenant et celle, en parallèle, de toute la communauté éducative qui a le même but : celui de la réussite de la personne en formation.

Ainsi, la solide expérience des Maisons Familiales Rurales nous apprend que la formation alternée n’est pas seulement un procédé de formation ou un moyen d’insertion parmi d’autres. C’est un concept complexe qui suppose de gérer un certain nombre d’oxymores : celui de la production et de la formation, celui de la rupture et de la continuité, celui du travail manuel et du travail intellectuel, celui de la formation professionnelle et de la formation générale, celui du projet personnel et de l’engagement citoyen, celui du professeur et de l’animateur…

Pionnier de l’alternance

Les 22 Maisons Familiales Rurales Hauts de France résultent d’une expérience très originale qui est née en 1937 dans le sud-ouest.
Cette belle aventure est celle de l’alternance pour les formations. Une poignée d’hommes autour de l’abbé Grannereau ont inventé un système de formation professionnelle permettant d’utiliser la pratique avant la théorie.
La première Maison Familiale Rurale étant née, il a fallu seulement attendre huit ans pour voir la création de l’Union Nationale des Maisons Familiales Rurales.

Cette spécificité de formation fut théorisée, au fil du temps, elle a toujours su et s’est encore adaptée au monde qui nous entoure.
Cette alternance est le terme générique qui permet aux jeunes de suivre une formation sous statut scolaire avec des stages, ou sous statut d’apprenti, avec un contrat de travail dans une entreprise.
Les 22 Maisons Familiales Rurales Hauts de France dans la droite ligne des inventeurs peuvent appeler le système de formation : Formation à rythme approprié.

Groupe de personnes qui sourient et rient autour d'une table, en train de regarder un ordinateur, dans un bureau.

Internat

Les MFR sont des lieux de formation mais aussi d’apprentissage de la vie en collectivité.
Les savoir vivre et savoir être sont mis en avant afin d’acquérir des compétences techniques qui peuvent renforcer ou favoriser l’employabilité.

Des valeurs telles que l’entraide, la cohésion et la solidarité permettent aux jeunes de devenir autonomes.

La vie résidentielle y est importante. Tous les soirs des VEILLEES sont mises en place et amènent les jeunes à devenir responsables à travers des activités sportives, culturelles ou manuelles.

La réalisation des travaux ménagers dits « SERVICES » sensibilise au respect du travail du personnel d’entretien et aide dans leur vie future.

Cet esprit FAMILIAL permet le développement des compétences personnelles et professionnelles.

Photo d'une personne qui bouge les mains devant un ordinateur, dans une posture d'explication.

Engagé pour demain

Une organisation du mouvement particulière

C’est continuer à faire vivre une initiative singulière de 1937 qui a permis la création de la première Maison associative. Les fondations sont solides et permettent une vision prospective, l’engagement de demain.

Mais 2021, c’est aussi les 120 ans de la loi de 1901 qui consacre le principe de la libre association, lieu d’expression d’une citoyenneté active, agir ensemble dans un but commun.

Engagé, ce n’est pas être statique, mais être dans une dynamique de progression. L’engagement associatif s’il repose sur une démarche personnelle, prend tout son sens dans l’aventure collective articulée autour du projet associatif partagé.

L’inscription de notre action dans le long terme doit tenir compte des besoins de la société en termes de formation, d’emplois à pourvoir, mais aussi des aspirations de la société pour que notre modèle MFR soit réinterrogé régulièrement.

Être acteur du monde de demain.

C’est la volonté de faire vivre nos Maisons dans le respect des valeurs du Mouvement, c’est être le garant de cette continuité, mais c’est aussi être attentif aux évolutions du monde qui nous entoure afin de ne pas nous déconnecter des réalités. En rendant notre démarche RSO (responsabilité sociétale des organisations) visible, nous porterons attention à l’ensemble des parties prenantes internes ou externes, notre gouvernance sera démocratisée les décisions seront partagées et transparentes.

L’action menée doit aussi reposer sur le plaisir à l’accomplir, le construire ensemble motive et ne doit pas s’apparenter à une charge même si l’action est prenante parfois. L’inscription de notre action dans le temps doit aussi composer avec la permanence de l’association et la question du renouvellement des dirigeants n’être pas occultée. Celle-ci doit se préparer et s’anticiper via les délégations de responsabilité et la formation à la gouvernance associative.

Engagé pour demain

Engagé pour demain sera la résultante de la prise en compte des valeurs du Mouvement, de notre attachement à les voir perdurer, c’est aussi l’inscription de l’action de notre Maison dans le territoire afin de répondre au mieux aux besoins de formation et c’est, enfin, construire en permanence l’implication des parents afin de provoquer l’émergence de nouvelles prises de responsabilités au sein du Conseil d’administration car c’est ici que réside la permanence du Mouvement.

  • L’engagement de demain ne peut se penser sans connaître l’histoire qui fonde le mouvement des MFR.
  • Conforter le passé et le faire vivre au présent pour mieux regarder l’avenir

Mobilité européenne et internationale

Favoriser la mobilité des jeunes (physique, virtuelle et/ou hybride) comme vecteur de développement et de la reconnaissance de leurs compétences professionnelles, linguistiques et transversales.

LES MISSIONS

La Fédération Régionale accompagne les dynamiques de projets, coordonne, mutualise et valorise les actions en faveur du déploiement de l’alternance scolaire et par apprentissage. Elle est porteuse d’un programme régional financement européen pour l’insertion et l’emploi des jeunes.

Pour cette action elle coordonne l’action des 22 MFR Hauts de France, en développant l’ingénierie d’accompagnement en édictant les règles de gestion administrative et financière au regard des exigences de gestion des fonds européens. Elle pilote le consortium régional de mobilité en accompagnant les MFR adhérentes à la mise en œuvre de leurs projets de mobilité et plus largement de leurs projets européens.

L’OBJECTIF

L’objectif est d’enrichir leurs pratiques, notamment par le biais des hard skills (savoir-faire techniques, compétences professionnelles). En effet, la confrontation à des pratiques différentes et plurielles, à une réalité autre, permet à l’apprenant d’agir en tant que futur professionnel dans un environnement socio-professionnel nouveau ou en mutation. Il s’agit aussi de faire émerger et renforcer chez les apprenants des compétences particulières, qui font appel aux soft skills (empathie, confiance en soi). La mobilité impose l’utilisation d’une langue étrangère de par les échanges multiples et variés que cela impose.

Ces différentes compétences visent à un enrichissement personnel et professionnel de l’apprenant pour faire face à une constante évolution.